Elite Invite à Bologne : 3 jours pour maîtriser l’accent italien.

Ce n’est pas une équipe qui part à Bologne, mais bien l’équivalent d’un petit village qui fait le déplacement.

28 personnes ! 22 joueurs, 3 blessés, 2 coachs, 1 supportrice. Finalement c’est quasiment l’équipe entière telle qu’elle ira aux WUCC qui est présente (il ne manque qu’Hélène, qui joue la phase 2 du championnat mixte avec Les Manchots. Bravo pour la montée !)

Tout ce monde se met en route pour arriver vendredi soir à notre hôtel trèèès chic, réservé par Théo. C’est le grand écart avec le Première Classe d’il y a 3 semaines. Étonnement, je dors beaucoup mieux dans un 4 étoiles. Note à moi-même : ne pas descendre en dessous de 3 étoiles, l’Ibis budget c’est terminé.

Nous profitons d’avoir (presque) tout le monde pour organiser une petite cérémonie des maillots, car les nouveaux kits monkey sont arrivés la veille à Grenoble ! Boris et Flore ont passé des heuuuuuuures à tout trier pour que les 2 équipes mixtes puissent jouer avec dès le weekend.

On aime la texture, c’est tout doux.

SAMEDI – Jour 1

Le premier match étant à 12h, cela nous permet de profiter du petit déjeuner de l’hôtel. Là encore, c’est mieux qu’au Première Classe. Plutôt qu’un bol, certains prennent des saladiers pour leurs céréales, on pourrait presque croire qu’ils n’ont pas été nourris depuis une semaine. Je peux donner des noms contre rémunération, me contacter en privé pour plus d’infos.

Une partie du buffet.

Match 1 contre SESQUIDISTUS : défaite 9-15

On est chauds, motivés, mais pas assez. C’est serré jusqu’à 3-3. Ensuite Sesqui enchaîne les breaks. 4-8 à la mi-temps. Et 9-15 score final. On n’est pas très contents.

Si vous souhaitez voir ce match, c’est possible :
https://www.youtube.com/watch?v=deeu8xNeqzc

On prend le pique-nique au bord du terrain streamé, ce qui nous permet d’observer (et commenter) les échauffements des autres équipes. C’est le genre de moment qui permet de mieux connaître ses coéquipiers (coucou Pauline R).

Match 2 contre LEFT OVERS : défaite 8-15

Malgré de bonnes choses en attaque, les finitions manquent. C’est comme si dans les travaux d’une maison, les murs étaient bien peints, mais que ça avait débordé sur les plinthes. Ça fait pas chic. C’est pourtant important les finitions !

Et puis leurs contre-attaques sont efficaces. Ils décrochent bien en défense, arrivent à nous endormir juste ce qu’il faut pour nous surprendre juste après.

Après ces 2 défaites, nous sommes ravis de partager un moment convivial avec le repas de l’orga. Miam miam.

Pour finir de nous récompenser de tous ses efforts, direction le glacier. Personne n’a fait tomber sa glace par terre, et ça, c’est fort. Est-ce que ce ne serait pas la première victoire du weekend finalement ?

De retour à l’hôtel et après discussion entre joueurs sur la qualité des douches, on découvre qu’on n’est quand même pas les couteaux les plus aiguisés du tiroir. En effet, au moins 3 personnes ont tiré sur le fil rouge d’alarme de la douche, pensant que c’était pour la ventilation, ou « juste pour voir ». Résultat, des appels de la réception nous demandant si tout va bien. La bonne nouvelle c’est qu’on va bien. Mais on ne fait vraiment rien pour améliorer l’image des français à l’étranger. C’est vrai qu’on a eu l’air un peu niais, mais au moins on est gentils.

Joueur en plein malaise dans son bain, il va donc déclencher l’alarme.

Pendant que certains s’amusent en salle de bains donc, d’autres se font des soirées privées rouleau-tisanes. Chacun son truc.

Si vous souhaitez recevoir la photo non censurée, me contacter.

DIMANCHE – Jour 2

On découvre le panier petit-déjeuner de l’hôtel. Bon, c’est clairement moins bien que le buffet. Il est donc décidé que peu importe l’heure du match de lundi, on prendra le petit déjeuner à l’hôtel. La digestion c’est surfait. Rien de tel que courir avec 2 gaufres, des œufs, du bacon, du pain et des croissants à la crème dans le ventre.

Match 3 contre CATCH UP : défaite 12-14

C’est la revanche des EUCF ! Pour rappel nous avions perdu à l’universe.
Finalement, revanche il n’y a pas. C’est quand même resté serré jusqu’à 12-12 (cap à 14). Il va falloir reprendre l’abonnement à Maisons et Travaux, parce que là ça va pas du tout.

On est donc derniers de notre poule. Dans l’attente de connaître nos futurs adversaires, et parce qu’on a une longue pause avant le prochain match, on s’installe en bout de terrain au soleil pour profiter des matchs qui se jouent au même moment. Face à nous, CUSB contre Wall City. Je peux vous dire que ça court vite, ça saute haut et ça se jette dans tous les sens (si vous avez besoin de quelqu’un pour analyser des matchs, me contacter). L’instinct incroyable de Pauline B la fera se relever extrêmement vite lorsque 2 joueurs s’apprêtent à lui plonger dessus. Après, c’est aussi un bon moyen de faire des rencontres. Il faut croire qu’elle n’avait pas envie de les rencontrer.

Match 4 contre PUC : victoire 15-11

Après un échauffement très sympathique où on se crie dessus sur ce qui est désormais un classique (relais cross over puis relais petit saut), on retrouve le PUC pour le premier match de classement. On est encore une fois très heureux de découvrir une nouvelle équipe qu’on ne connait pas.

Serait-ce la revanche du match de la première phase de championnat ? Les 2 équipes sont un petit peu modifiées en fonction des absents, blessés, recrues WUCC.

L’idée générale pour ce match : apporter une énergie de diiiingue sur la sideline + confiance à 100% dans l’équipe. ET ÇA MARCHE ! Première victoire du weekend.

On traîne pas trop sur le stade, parce qu’on doit se faire propre à l’hôtel avant d’aller au restaurant dans Bologne. En effet, nous préférons profiter des douches de notre hôtel de luxe, plutôt que celles des vestiaires.

Arrivés à l’hôtel, je découvre le concept de la « douche bosniaque » de mon colocataire. C’est intéressant.

La terrasse de l’hôtel, bien orientée, mais malheureusement il n’y avait pas de siège pour tout le monde. Ils n’auront donc pas la note maximale sur TripAdvisor.

Le convoi débarque en ville, et très rapidement trouve son premier Poltronesofà. C’est l’émerveillement pour certains, probablement même le meilleur moment de leur weekend. Tellement d’émotion qu’il n’existe pas de photo. On vit vraiment le moment présent.

Après un rapide tour dans Bologne, on se retrouve à 28 au restaurant. Aller au restaurant à 28, c’est vraiment un bon moyen de travailler son mental. En tout cas j’ai bien travaillé le mien. Et Théo s’est encore fait bolosser en étant servi une fois que tout le monde avait fini.
Courage Théo, peut-être qu’à Angers tu pourras manger avec nous.

Top qualité cette photo

LUNDI – Jour 3

Nous n’avons plus Lucie avec nous qui est repartie trèèèès tôt ce matin.

Match 5 contre LEFT OVERS : victoire 15-13

On l’a notre revanche !! Après un match intense et très engagé (mais ultra propre), on prend le dessus sur les Tchèques. Comme la veille contre le PUC, l’intensité sur la sideline et sur le terrain était clairement visible (et audible) et ça a fait la différence. On ne leur laisse pas une seconde de repos, et ça paye.

On peut retenir le catch « chandelle » de Flore qui en a impressionné plus d’un. C’est-à-dire qu’elle a catché un disc en endzone avec 4 personnes autour, sans bouger, en restant toute droite. Elle mesure 1m56.

Avec cette victoire, il est donc définitivement prouvé que manger au moins 2h avant un match n’est pas nécessaire. Les énooormes buffets au petit déjeuner, c’est validé.

Dans le huddle, le discours du capitaine des Left Overs est incroyable (là c’est vraiment premier degré), et en émeut plus d’un. Encore une fois, si vous voulez des noms, contactez moi en privé, je vous enverrai mon RIB.

Ces 2 victoires sur les derniers matchs nous amènent finalement à la 5ème place du tournoi. Après des débuts compliqués, on ne peut que se satisfaire de ce résultat !

Mais pas le temps de traîner, on se retrouve vite sur le bord du terrain de la finale mixte entre Sesqui et Guayota pour encourager les collègues. Sur le replay du match vous pouvez entendre à 50’27 la commentatrice mentionner « Monkey Grenobeul ». Merci Baptiste d’avoir lancé des cris suffisamment forts pour attirer son attention.

Alors qu’on est en train de rejoindre les minibus pour le grand départ, on apprend qu’on gagne le spirit. Encore une bonne nouvelle !

Le cadeau ! (Les deux mains qui se serrent forment aussi un cœur). C’est magnifique.

Un dernier petit tour au supermarché pour ne pas mourir de faim sur la route, et pour certains c’est aussi l’occasion de faire des courses pour un mois, coucou Flore (elle est quand même ressortie du magasin avec 8kg de courses).

On arrive ensuite, sans concertation préalable, à retrouver sur une première aire d’autoroute l’autre voiture, et sur une deuxième aire, l’autre minibus. On est vraiment connectés. Y a plus qu’à faire pareil sur les terrains.

Le nouveau goûter préféré de Boris

Bilan du weekend :

  • Loïc a pris l’initiative de faire éditer des autocollants champignons pour toute l’équipe.
  • Les 4 étoiles c’est plutôt agréable.
  • La découverte du morceau « Le sanglier ».
  • 2 victoires.
  • Le spirit.
  • Une équipe vraiiiiment sympathique

Par Léa

1 réflexion sur “Elite Invite à Bologne : 3 jours pour maîtriser l’accent italien.”

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