Coupe de France Master : Gorillaz is feeling glad

La Coupe de France Master se déroulait le week-end dernier à Noisy-le-sec chez les futurs champions Izno. Master, c’est à dire réservé aux hommes de +33 ans et aux femmes de +30 ans (un peu comme au Mature Paradise Club privé de Béthune). Sous l’impulsion de Fabien, nous avons inscrit une équipe pour la première fois, signe que le club se bonifie comme le bon vin.

15 joueurs venus tout droit des années 80 dans la pleine force de l’âge ont composé l’équipe Gorillaz :

  • Fab aka le Batteur enragé
  • JKeum aka Grande racine
  • Pierre aka la Calculatrice infernale
  • FX aka François-Xavier
  • Guigui aka Glouton-mignon
  • Ju aka le Locavaurien
  • Yann aka l’Electriseur gastrique
  • Benji aka le Complotiste constrictor
  • Raidge aka le Cassoulet ambulant
  • DJèj aka the Running man
  • Djool aka la Dent de Crolles
  • Joe aka the Monty briton
  • Flo aka the Outdoor one shot
  • Seb (Annecy) aka le Dahu
  • JB (Chambéry) aka Elephant man.

C’est donc le vendredi que ce groupe aussi testostéroné que les rugbymen sud-africains a pris la route à bord d’un beau van noir tout cuir depuis Grenoble, une voiture au départ de Bourgoin et Seb en solo. 6h de voyage à passer le temps avec notamment un DuelQuiz de culture général de très haute volée entre le minibus et la voiture (où pour l’estime de soi, il vaut mieux ne pas savoir répondre à la question sur le prénom de la mère de Thierry dans “qui veut épouser mon fils”… du haut niveau on vous dit).

Point positif d’un groupe Master, pas de Vegedream ou de Big Flo et Oli en fond sonore, que de la qualité qui a fait ses preuves.
Point négatif d’un groupe Master, les pauses pipi sont plus fréquentes.

Après un petit loto grandeur nature improvisé sur le thème des numéros de places de parking de l’hôtel pour savoir où se garer, tout le monde se retrouve finalement pour l’apéro. Puis c’est repas boite tupp’ pour les uns, buffet à volonté chinois pour les autres (à défaut d’une pizzeria fantôme) et enfin jeux de société (société capitaliste de domination basée sur la sanction des individus les plus faibles en ce qui concerne le jeu électrique de Yann).

Ceci n’est pas un jeu mais un instrument de torture psychologique non déclaré à la convention de Genève

Le samedi s’est déroulé sous un beau soleil avec 3 matchs de poule de 45min (si t’as pas encore compris que t’es vieux et qu’on pense à tes genoux fatigués) au programme pour les 16 équipes engagées (en vrai, le 1er match était contre la circulation parisienne et la recherche de places de parking autour du stade – remarque de provincial).

Match contre Frisbeurs (Nantes)

La première surprise concoctée par la fédé est le statut de l’équipe nantaise. En effet ils ont réussi tant bien que mal à former une équipe mais le nombre de joueurs non frisbeurs est trop important, ils sont donc forfaits “joué”… ou plutôt… forfait “classé” car les résultats de leurs matchs seront pris en compte tels quels jusqu’au classement final (et non pas défaites automatiques 0-13). Tant mieux pour eux, moins pour Pierre qui, à l’heure actuelle, est toujours en crise psychotique à la recherche du point de règlement mentionnant cette situation particulière.

Ainsi commence ce match important à gagner afin de finir à l’une des deux premières places qualificatives pour le haut du tableau. Début de partie assez équilibrée mais qui bascule rapidement en faveur des nantais compte tenu de nos multiples erreurs techniques en attaque : passe en contre-pied, drops… on sort le grand jeu de l’imprécision. En défense ce n’est guère mieux avec une passivité flagrante sur les cuts adverses. Les frisbeurs, eux, jouent bien les coups et propose une défense à base de poachs suffisamment efficace pour nous faire déjouer. Cela se paie avec 7 points d’affilé en leur faveur. Malgré une petite réaction de notre part, on n’arrivera jamais vraiment à rectifier le tir. Défaite frustrante 6-13.

Match contre les Discobols (Nîmes)

Finalistes l’an dernier et futurs finalistes de cette édition, les Discos n’ont pas remonter la France pour rien. Sur un terrain plus venteux, ils nous laissent peu d’espace. On se retrouve vite bloqués dans le déroulement de notre jeu et on peine à marquer nos attaques. Eux au contraire présentent un jeu bien plus fluide. On n’aura finalement jamais vraiment pesé sur ce match. Défaite sans appel 4-12.

Match Gorillaz – Discobols, allégorie.

Match contre Frog Disc Section (Evry)

On veut gagner ce match pour bien finir la journée. Bonne entame pour nous avec beaucoup moins de déchets techniques. On atteint même une avance de 4 points mais qui fondra petit à petit à cause notamment de leurs très bon.ne.s handlers. Ils nous baladeront par des give and go ultra efficaces et on deviendra fébriles en forçant trop de lancers. On en arrive à un universe 11-11 que l’on remporte heureusement. Victoire 12-11. On termine donc 3ème de poule, direction le bas du tableau (places 9-16).

Soirée dans un des apparts avec une grosse coordination nécessaire pour la cuisson des pâtes bolo maison.


Dimanche, réveil trop matinal dans une toute autre ambiance dans la grisaille et sous la pluie (si t’avais pas compris qu’on était passé à l’heure d’hiver déprimante…). On se motive pour les 3 matchs de classement à venir de 60min chacun.

État des terrains le dimanche matin, vu d’esprit de Benji.

Quart de finale bas de tableau contre Phoenix (Montrouge)

Avec un jeu plus posé que la veille et de la patience face à leur zone, le score est serré jusqu’à la mi-temps, 7-6 pour eux. La deuxième mi-temps continue sur un même rythme avec d’assez long points d’attaques. Quelques erreurs et longues un peu craquées permettent aux Phoenix de rester devant et de nous mettre sous pression, 8-8. Heureusement flying Joe débarque pour mettre un magnifique layout D à l’horizontal pour prendre la main et finalement conclure le match dans la foulée. Victoire 10-8.

Victoire importante qui nous amène directement aux places 9-12. S’ensuit pas mal de discussions entre les équipes du bas de tableau pour décider si oui ou non, on remixe les équipes. En effet le tableau initial de la fédé prévoyait de retrouver les mêmes équipes qu’en poule pour les matchs de classement suivants, ce que la majorité trouvait dommage pour le plaisir du jeu. Après accord du DT, nous jouerons finalement Friselis au lieu des Frogs.

Match contre Friselis (Versailles)

Le début de match est assez convaincant. D’abord embêtés par leur zone, on finit par trouver des solutions et à marquer. Malgré tout, la moindre erreur de notre part est convertie par les Versaillais qui font ainsi le break. On montre une belle résistance et quelques défenses appliquées mais ils arrivent à faire des catchs décisifs en longue pour rester devant au score. Ils maintiennent leur avance sans vraiment nous laisser la chance d’espérer à la fin. Défaite 7-11.
Ce match aura été le plus plaisant au niveau de l’esprit du jeu (sans dévaloriser l’état d’esprit sur les autres matchs qui aura toujours été très honorable).

Match contre les Frogs (places 11-12)

Revanche du dernier match de poule avec une physionomie inversée puisque cette fois, ce sont les Frogs qui mènent rapidement au score. Pourtant nos attaques face à leur zone sont plutôt réussies mais il y a toujours trop de déchet et notre défense a toujours du mal à provoquer des turns. On en arrive à 10-7 pour eux, cap à 11.

Dos au mur, l’équipe réagit et monte d’un cran en défense. La fatigue aidant, les Frogs commencent à forcer leur jeu et faire des fautes techniques à répétition. Le morale change alors de camp et nous recollons à 10-10, universe point. Une dernière pression défensive force le turn et nous arrivons à marquer ce point. Victoire 11-10.

Nous terminons donc la compétition à la 10ème place sur 16 après déclassement des Frisbeurs (qui étaient 8ème) et 5ème à l’esprit du jeu. Un collectif plus rôdé nous aurait peut-être permis d’aller jouer la moitié haute du tableau. Mais sans déception, nous sommes satisfaits de l’évolution de notre jeu durant le week-end avec une belle cohésion, d’avoir représenté les couleurs du club dans cette compétition inédite pour les Monkey et surtout d’avoir montré que les vieux en ont encore sous le capot !

La plus grosse déception du week-end se produira sur le chemin du retour puisque le Burger King que tout le monde avait en tête se transformera en AutoGrill pour cause de travaux. Guigui en est encore tout chamboulé.

par Flo.

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